Nice – Apollon Place Massena

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Autrefois la veille ville de Nice était délimité à l’est par le Paillon, un fleuve erratique et tumultueux qui servait à la fois de douve naturelle, de lieu de travail des lavandières et à bien d’autre usages…

Dès 1824 le conseil de la Ville a imaginé des plan pour l’extension à l’est et au nord de ce qui allait devenir la partie moderne de la ville. Pour cela il fallait d’abord franchir le Paillon par un pont digne de cet objectif. De l’autre coté du pont, comme une zone d’atterrissage en pays à conquérir un grand carrefour est dessiné, c’est la place Masséna. Elle s’ouvre au Nord vers la gare du Paris Lyon Méditerranée (1865) située au lointain bout de  l’avenue de la victoire (qui deviendra Av Jean Medecin). Ce carrefour ouvre à l’est vers le nouveaux quartier situés en bordure de la promenade des Anglais.

Depuis, le Paillon a été entièrement recouvert. En aval du pont, c’est le magnifique jardin Albert 1er. En amont du pont, le Paillon a été peu à peu recouvert et une voie rapide pour les voitures a été aménagée dans son lit; elle plonge près de promenade des anglais et ne ressurgit que vers la place Garibaldi puis plus loin au nord. Le Pailllon a disparu, la ville est continue entre les ruelles tortueuses du vieux-Nice et les allées haussmanniennes de la ville moderne

Au sud du pont une statue d’Apollon de sept mètres de haut trône au milieu de la « fontaine du soleil ». La statue avait été retirée en 1970 à cause de sa « nudité », elle a été remise en place en 2011.

Pour Imiter Apollon, il faut savoir qu’on est beau. Le port de tête est hautain et le regard porte au loin. Une toge romaine est négligemment entourée autour du poignet droit, le bras gauche est virilement tendu en avant, les hanches sont légèrement décalées signe de décontraction musculaire du fauve au repos. Le pied gauche est avancé vers la conquête du monde.

D’accord la photo est un peu floue.

J ‘y suis retourné en 2020 pour imiter un personnage au pied de la grande statue d’Apollon.