Las Vegas est un mirage du désert du Nevada… qui est devenu réalité.
Avant il n’y avait que du sable, la piste poussiéreuse ou passaient quelques bisons est devenue main street, des casinos et des hôtels ont poussé arrosés par l’argent des jeux. Comme il n’y a rien de réel ni d’original, tous est imitation : la tour Eiffel, le pont des soupirs des Venise, et même …l’antiquité Romaine et les pyramides d’Egypte.
Il n’y a pas plus romain ni impérial que le César Palace. Ce n’est pas un Palace, c’est une ville. Dans son labyrinthe de salles de jeu éclairé « A Giorno » on ne distingue pas le jour de la nuit. Tout est fait pour Jouer et encore Jouer, à l’occasion on peut manger au buffet « all included » avant de retourner Jouer. Comme dans le dédale du minotaure, les salles de jeu s’enchainent au détour des couloirs, les sorties sont inconnues et les plan erronés.
La statue de César trône au milieu du hall d’accueil, sa main droite indique le chemin de ses conquêtes à venir, sa main gauche retient négligemment sa toge de patricien. Il est vétu de l’armure légère du Général qui ne va pas au front mais établit les stratégies de conquête et sait ne pas hésiter à franchir un quelconque Rubicon. La jambe gauche est légèrement pliée dans une marque d’équilibre et de décontraction.
Pour imiter César, il faut être un peu mégalomane. tendre le bras droit pour saluer l’avenir, le coude plié et le bras décontracté. Même si on n’a pas de toge distinctive de sa classe sociale, porter la main gauche à la ceinture.