La Réunion- Baie du meilleur ancrage

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Avant sa découverte par les navigateurs, l’ile ne comptait aucun habitant humain. Un navigateur portugais, Diogo Dias, y aurait débarqué en . Un autre navigateur portugais, Pedro de Mascarenhas y débarque le ou 1513, jour de la Sainte-Apolline. L’île apparaît ensuite sur des cartes portugaises sous le nom de Santa Apolonia. La baie de Saint-Paul est appelée la « baie du meilleur ancrage », c’est là que les premiers français ont débarqué le Le métissage est l’un des traits caractéristiques de l’île. Dès l’arrivée des premiers colons, ceux-ci ont  épousé peu après leur installation dans l’île, des femmes venues de Madagascar et des métisses indo-portugaises, avec lesquelles ils ont conçu les premiers enfants nés à La Réunion. Ainsi donc, les premiers enfants nés sur cette île verte et inhabitée étaient déjà métissés. La période esclavagiste a cependant constitué une époque de racisme et d’antagonisme exacerbés entre les communautés. Le souvenir de cette époque est présent dans la culture de diverses communautés. Après 1945 la généralisation de l’éducation, la démocratisation résultant de la départementalisation, le progrès économique qui profitait aux membres des diverses communautés ont servi de brasseur et d’ascenseur social. Ces Statues de bois dans la baie des Saint Paul rendent hommage aux femmes et aux enfants qui ont débarqué dans cette baie pour peupler l’ile. Pour Imiter ces statues, il faut se replacer à l’arrivée dans une ile vierge de tous habitants, ou la végétation est luxuriante mais ou l’homme doit imprimer sa marque. Quelque chose entre Robinson Crusoe, les révoltés du Bounty et la terre promise de Canaan. La technique des statues type « totem » ne permet que des figurines ramassées, les bras le long du corps, les motifs apparaissant comme des bas reliefs issus du tronc de l’arbre originel.