Guadeloupe – Le neg mawon

L’esclavage a été aboli en France en 1794, le chef de brigade Magloire Pélange, né esclave, a destitué le gouverneur de Guadeloupe et constitué un conseil provisoire pour diriger la Guadeloupe.
Les esclaves sont désormais libres.
La loi du 20 mai 1802 est un retour sur les principes de l’abolition. Une expédition de 3500 hommes conduite par le général Richepanse (un homme bien nourri) est envoyée pour rétablir l’ordre. Elle arrive en Guadeloupe le 5 mai 1802. Magloire Pélage se soumet, mais pas celui qu’il a nommé chef de l’arrondissement de Basse-Terre, Louis Delgrès avec qui des combats se poursuivent. Vaincu il se suicidera avec le reste de ses hommes le 28 mai 1802.
Un « nègre marron » est un esclave qui s’est échappé pour vivre en liberté, en général dans des régions reculées inaccessibles à ceux qui veulent les chasser. Ce monument érigé à l’occasion du bicentenaire de 1802 illustre le combat des anciens esclaves contre le retour à l’esclavage.
Pour Imiter le Neg Mawon, il faut se rappeler que les troupes du général Richepanse débarquent en 1802 pour rétablir l’esclavage, les anciens esclaves (les negs mawons) doivent se battre avec Louis Delgrès à leur tête. Les bras sont tendus en avant pour attaquer, la bouche est ouverte par le cri du combattant. Le tambour est l’instrument emblématique de la culture locale.